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il y a 8 ans
C'est dur de se jeter à l'eau... J'ai découvert très jeune, par hasard, dans le vestiaire de l'atelier où travaillait ma mère, le plaisir de me glisser, une fois le verrou fermé (il y avait là un lavabo, qui était le prétexte à mes visites !), dans les blouses soyeuses, roses, bleues, au joli col rond, à la taille froncée, de toutes ses copines.
Je ne me souviens pas de la première fois : ce fut peut-être seulement un frôlement qui m'émut, ou le parfum d'un foulard oublié sur un des portemanteaux : mais je revenais bientôt tous les jours pratiquer ce jeu bouleversant : la petite glace ne me dévoilait que mon buste et mon visage, mais je rêvais déjà, je prenais mes premières attitudes de femme.
Très naturellement, à la maison, et dès cet âge de 8-9 ans, je me mis à visiter les placards de ma mère : une immense peur d'être monstrueux me tenaillait : j'osais à peine caresser la soie, les plis de ses robes, puis je m'enfuyais : je me pensais seul au monde à vivre ces voyages clandestins.
Dès les premières fois où mes parents me laissèrent seul à la maison une journée entière, j'osai m'habiller en femme. Je ne laissais rien au hasard : je rêvais la nuit précédente à la robe que je choisirais, à la journée de femme que j'allais assumer. Une fois mes parents partis, je passais une belle robe ample et colorée, un collier, le tout sur une gaine qui forçait ma taille et arrondissait mes hanches. Toute cette précieuse journée, je vivais ainsi en femme, au foyer, parfaite ménagère, faisant poussière et rangements, lisant les revues de ma mère en prenant garde à mes postures, à ma démarche, me maquillant souvent.
La vie est imprévisible : tout ceci aurait pu rester secret : toutes les précautions étaient prises, depuis le sens des plis du foulard emprunté jusqu'aux volets fermés du coté de la maison voisine...
Jean-Michel avait 2 ans de plus que moi, mais nous étions dans la même classe. Je n'étais pas attirée par les garçons, du moins je n'avais été que troublée par certains d'entre eux, sans identifier précisément s'il s'agissait d'admiration, ou de peur physique en raison de ma morphologie menue et plus délicate. Jean-Michel avait déjà embrassé des garçons, je le savais. Très brutalement, en l'espace de quelques jours du mois d'avril (mon mois d'anniversaire : j'allais avoir 15 ans), il jeta son dévolu sur moi.
Il conduisait une petite bande de garçons virils et agressifs : lui-même était brutal et cynique. Je devins le souffre-douleur de ce groupe, et peu à peu, « l’esclave » de son chef. Je devais m'agenouiller aux pieds de Jean-Michel pendant les récréations, lui lécher les chaussures, faire ses devoirs... Je n'imaginais pas ce qu'il allait me demander...
Deux jours avant mon anniversaire, Jean-Michel parla pour la première fois devant ses copains de mon "cul de fille" : le soir, il m'attendit et me demanda quand mes parents me laisserait seul chez moi : j'avais peur de sa force physique et je répondis la vérité : ils devaient partir voir ma grand-mère pendant 2 jours la semaine suivante : il me dit qu'il exigeait que je me prépare à l'accueillir à cette occasion chez moi, en tant que sa "petite femme", que je devrais pour l'occasion être pomponnée, maquillée, parfumée, et très "gentille".
Je ne contrôlais plus mon esprit durant les jours qui suivirent. J'avais été d'abord terrorisée par l'idée de vivre 2 jours entiers comme la servante de Jean-Michel ; puis très vite, très très vite, j'avais ressenti une frayeur exquise : c'était comme un miracle que lui exige cela de moi : il croyait me contraindre, et je devenais presque impatiente avec les jours...
Le vendredi arriva : je fus chez moi dès 5 heures de l’après-midi. Mes parents partirent heureusement sans retard. Depuis 6 jours, j'avais mille fois choisi ma robe, mes chaussures... Je me préparai avec une impatience et une terreur folles, je tremblai comme une feuille : le maquillage ne fut pas simple ! Je me parfumai au Femme de Rochas, sans lésiner, mais c'était comme une protection. Je portai un ensemble de soie fleurie, robe bleue plissée et tunique assortie, un collier, le tout sur une combinaison et une guêpière avec porte-jarretelles et bas : j'avais des talons hauts, mais je commençais à savoir les utiliser depuis 3 ou 4 ans d’entraînement !
Quand Jean-Michel arriva, j'étais dans un des états d'excitation les plus forts de ma vie... Il sourit curieusement en me voyant, me fit tourner, me palpa les fesses assez brutalement, et me fit mettre à genoux : ma robe s'étalait autour de moi : il énonça les règles de notre jeu. Je serais sa femme pendant ces 2 journées : j'aurais même à faire sa lessive (il était pensionnaire). Je devrais toujours me montrer en robe ou jupe devant lui, préparer la cuisine et me comporter en femme "amoureuse". Il exigea de voir "notre" chambre pour y poser son sac : je tremblais de comprendre, il le vit, et en profita pour me demander quel genre de chemise de nuit j'avais choisie : j'étais rouge de honte. Je me relevai et pris le couloir qui conduisait à la chambre de mes parents. Pour la première fois, je marchais devant lui en tant que femme : je sentais son regard sur mes fesses : autant par peur que par excitation, je m'appliquai à une jolie démarche. Je me souviendrai toute ma vie de la sensation de cette robe caressant mes mollets sous l'autorité des yeux et du désir de Jean-Michel, le long de ces quelques mètres.
Arrivés dans la chambre, il me prit par la taille et m'embrassa pour la première fois, très longuement, à pleine bouche : je ne l'avais jamais fait, mais cette robe sur ma peau rendait cela presque naturel : je me sentais bien, peut-être pour la première fois en accord parfait avec mon rêve si longtemps caché d'être femme. Très naturellement, je prolongeai ce baiser en embrassant doucement le cou et le torse de "mon homme" : il était surpris de mon état, et ravi... S'il avait su tout mon chemin !
Je lui ouvris le tiroir des affaires de nuit de ma mère : il choisit pour moi une nuisette rose, au col brodé d'une sorte de serpent de mousseline : elle était très échancrée sur le côté, et possédait deux bretelles merveilleusement fines. Sa transparence était extrême. Je me souviendrai toujours de ce vêtement merveilleux, qui accompagna ma première nuit de femme.
Toute ma vie s'est jouée ce week-end là : c'est grâce à Jean-Michel que pour la première fois je me suis sentie totalement femme, et c'est pour lui que j'ai tant voulu le rester.
Durant l'heure suivant son arrivée à la maison, Jean-Michel était resté le même "maître" brutal et cynique que je connaissais trop bien : j'avais passé mon temps à genoux, dans ma jolie robe, à lui servir des bières et à entendre ses menaces : il m'avait giflée à deux ou trois reprises. Mais ce tête à tête était pourtant très nouveau. Il n'y avait plus les ricanements de ses copains, qui habituellement soulignaient le côté "théâtre" des brimades. Tout se passait comme si, l'un face à l'autre désormais, ce n'était plus un jeu. Ma terreur physique n'était plus diffuse, vis à vis de tous mes persécuteurs, mais entièrement focalisée sur Jean-Michel, ce garçon tellement plus fort que moi, qui prenait un malin plaisir à coller son haleine au contact de mon visage, à imposer la présence de son corps contre la soie de ma robe, sans précaution aucune : il passa cette heure à me faire presque palper l'étau de sa force, le pouvoir absolu de ses mains sur mes fesses ou ma taille. Je n'étais plus exactement terrorisée, mais plutôt fascinée par lui, malgré moi totalement disponible.
Il m'envoya me changer en exigeant une tenue plus moulante : comme un zombie, je mis une jupe turquoise, avec une grosse ceinture qui flattait bien mes fesses, et une blouse de soie blanche que j'avais souvent empruntée...le tout sur de hauts talons, et beaucoup de maquillage sans trop réfléchir...Je revins au salon : il resta deux heures devant la TV à me peloter et à dévorer le fromage que je devais lui servir en cambrant bien la croupe.
A 10 heures du soir, tout changea : il devint joueur et me demanda si je savais ce qu'une femme amoureuse ferait à ma place : fermement, il m'envoya enfiler ma nuisette et un déshabillé, avec l'ordre de revenir le cajoler : je revins, très consciente de mon rôle de câline impatiente : tout était un rêve, de terreur et d'abandon, où un courant comme hypnotique m'emportait.
Je me souviens qu'il se moqua alors longuement de la très petite taille de mon sexe : il me demanda ce soir là pour la première fois de le cacher entre mes cuisses tenues serrées, avant de m'agenouiller face à lui. Je dus défaire la braguette de son jean, et les boutons de son caleçon. Ce fut la première fois que je vis le sexe de Jean-Michel : en une seconde, en une seule seconde, je sus que j'étais bien une femme, devant cet organe si démesuré par rapport au mien, qui dégageait un parfum enivrant de sueur et de fauve : je sus que j'étais une femme par toutes mes rondeurs, mes fragilités, que la nuisette que je portais m'était en quelque sorte due, qu'aucun interdit n'existait devant cet homme, que je devais l'adorer et me saouler de sa force, de ses poils bruns et durs, de sa sueur la plus secrète. Tout naturellement, je me mis à cambrer mon cul le plus que je pouvais, à serrer soigneusement mes cuisses sur mon petit oiseau de fille : j'ouvris grande ma bouche, je posai ma langue sur son sexe, et je m'enivrai de lui, en poursuivant son odeur jusque sous ses testicules, dans le pli de sa hanche : je léchai sa virilité, sa force, et toute ma féminité était en fête : toutes les robes, les écharpes de soie honteusement "volées" à ma mère ces dernières années dansaient autour de moi, elles m'appartenaient enfin.
C'est fort une naissance...
Avec le souvenir, je sais que ma nature entière s'ouvrit comme une fleur dès l'instant de ma rencontre avec le sexe de Jean-Michel, mon homme...
Ses parfums et sa sueur m'enivraient, me libéraient totalement : je laissais s'exprimer toute ma féminité rêvée, je gémissais comme une petite chatte, d'une voix aiguë et câline, j'agitais ma croupe d'une manière obscène, je souriais aux anges...Quand il semblait au bord de l’explosion, je renonçais à jouer de ma langue, je le caressais seulement de mes cheveux, parcourant l'espace béni, musclé de ses deux cuisses, puis revenant vite lécher le bas de sa bitte, ma maîtresse désormais...
Je me souviens qu'il m'ordonna de me calmer, qu'il se releva brutalement et me poussa violemment vers le couloir de la chambre : inconsciemment ou non, je trottinais sur mes talons le plus vite que je pouvais, sentant que j'excitais ainsi terriblement Jean-Michel : pour la première fois, j'étais fière de mon cul rond et je me sentais heureuse de l'exhiber devant un homme aussi viril.
Spontanément, je me glissais dans le lit du coté habituellement occupé par ma mère. Jean-Michel était reparti vers la cuisine. Je l'entendis refermer le réfrigérateur. J'étais à nouveau très nerveuse. Il éteignit les lumières de la maison, et j'entendis ses pas qui se rapprochaient. Il était le maître absolu : je songeais un instant qu'il possédait désormais cette maison, comme ma dot de jeune mariée. J'étais folle de désir et de terreur.
Je l'entendis jeter ses vêtements dans la salle de bains : puis il apparut dans l'embrasure de la porte : il était totalement nu, très grand, très fort : son sexe était en érection : il marchait vers notre lit en souriant : il tenait entre ses doigts un petit carré de beurre dont il défaisait l'emballage : il me demanda de repousser les draps qui me cachaient et de me montrer à quatre pattes : il s'approcha, frottant la toison de sa poitrine et de son sexe contre mon visage : il m'ordonna de lui dire que je voulais être prise : je dus le répéter plusieurs fois, en ajoutant des mots très amoureux : puis il passa derrière moi et me beurra très profondément l'anus, à deux doigts. J'étais abandonnée... Il m'a pénétrée tout de suite après, moi toujours à quatre pattes, exhibée en pleine lumière, forcée à pousser des cris de fille, sa bouche sur ma nuque, sa langue dans mon cou, son rire, mes oreilles mordues.
Dès cette première fois, il m'a retournée, un traversin sous mes hanches, et m'a prise par devant : il faisait durer sa prise de possession, me labourait le ventre, il riait car je perdis un gaz ou deux : il me dominait totalement, mon parfum de femme dispersé sous ses coups de bite comme une fleur broyée, mes narines et ma bouche sous l'odeur forte de ses aisselles d'homme qu'il me fallait lécher.
Je me suis ouverte d'un coup, libérant mes pauvres défenses, il l'a senti, et m'a forcé à lui dire des mots d'amour, les mots d'une femme affamée de sa belle bite : mes jambes montaient droit vers le ciel, complètement écartées pour recevoir mon homme : je pensais à toutes les femmes qui faisaient en même temps que moi l'amour à cet instant. Je lui dis ces mots d'amoureuse et d'esclave qu'il exigeait, je les lui dis d'une voix de chienne en chasse, de femelle rassasiée, je m'ouvrais chaque seconde un peu plus, je sentis soudain un fleuve chaud, les mouvements saccadés de son grand corps en moi, je gémis très tendrement en l'appelant...mon amour.
Il m'a traitée gentiment de petite salope, et m'a demandé de nettoyer son sexe avec mes cheveux. Il éteignit la lumière en me conseillant de plutôt penser à la journée de ménage et de lessive qui m'attendait. Il s'est endormi très vite : son sperme coulait sur mes cuisses, je voulais le retenir en moi comme une preuve que tout ceci était arrivé. Je léchais mes doigts pleins de cette liqueur si odorante.
La soie de ma nuisette était délicieuse sur ma peau. Je n'avais pas trop mal au derrière. Je trouvais cette douleur comme exquise car elle venait de lui. Je me sentais béante, les fesses offertes, mon corps tout entier définitivement féminisé par cet homme. Quand je réalisai à quel point Jean-Michel m'avait épanouie, à quel point mon corps avait grâce à lui un sens, je vins doucement contre lui, je plongeai la tête vers son sexe, et je me mis à lui lécher en tremblant les poils de son pubis, craignant de le réveiller en me précipitant encore vers sa bite adorée. Il me semble que j'ai fini par m'endormir là, ma nuisette remontée très haut, exhibant mon cul comblé, ouvert, mes mains menues peureuses de caresser cette montagne de muscles, mes lèvres embrassant ses doux poils et sa précieuse sueur d'amour.
J'étais femme, j'étais heureuse, j'étais très impatiente de cette force et de ce rut en moi, encore, dès notre réveil : la nuit saurait-elle être aussi brève que possible ?
Il faut que je vous dise...
Je ne serais jamais devenue aussi complètement femme sans cette nuit-là, sans cet abandon auprès de Jean-Michel, mon corps rempli de lui, mes cuisses trempées de son sperme, ma jolie nuisette froissée par toute cette force qui m'avait ouverte comme un fruit.
Je me suis réveillée vingt fois cette nuit-là : j'étais enivrée et fascinée de me trouver là, fille dépucelée, dans la lingerie de ma mère, à sa place même, blottie contre mon homme, toute possédée par lui. Jean-Michel a dormi d'une seule traite. Je n'ai pas osé le toucher, l'embrasser. Je jouais simplement à apprendre tous les parfums qu'il cachait sur son grand corps : je me souviens avoir promené mon petit nez partout, jusque entre ses fesses lorsqu'il se retournait dans son sommeil.
J'ai compris plus tard, en lisant des articles sur les phéromones sexuelles, pourquoi tous ces parfums virils me faisaient à la fois dépendante et sereine : ma féminité était heureuse, submergée par ces odeurs de mâle : malgré moi, mes lèvres s'ouvraient, ma croupe enfin femelle se creusait, et je sentais pour la première fois l'absence insupportable du sexe de mon homme en moi.
Mon réveil a été merveilleux : j'ai senti soudain la poigne virile de Jean-Michel sur ma nuque endormie, et son autre main qui m'écartait brutalement les cuisses par derrière...Mon cul était encore béant : il me pénétra d'un coup : j'étais encore pleine de foutre, toute lubrifiée et très dilatée.
Il me releva la croupe en plaquant ma tête contre les draps : il adorait cette manière de forcer ma cambrure pendant la levrette, pour me faire mieux exhiber ce qu'il appelait mon croupion. Il m'apprit d'ailleurs par la suite à toujours me présenter très cambrée devant lui et les autres hommes, les fesses suggestives, au lit et ailleurs...
Ce matin-là, pour la première fois, il me fit jouir. Pour la première fois, mon ventre était totalement heureux : ma dilatation et ma lubrification étaient telles, que je ressentais avec délice le moindre centimètre de sa belle queue, le relief très fort de son gland dans tout mon ventre. Il resta en moi très longtemps, pour, disait-il, me calibrer et pouvoir me prendre souvent et à tout moment...Mais il devinait aussi que j'allais jouir, il attendait que je le fasse, pour éjaculer en moi ensuite seulement, lorsque je serai pantelante, totalement abandonnée et femme.
Je ne sentis pas arriver mon orgasme : ce fut un frisson inouï, sans rapport avec les petits vertiges de la masturbation pratiquée depuis si longtemps dans les robes et les dessous de ma mère. Mon sexe tout petit n'avait jamais eu d'érection véritable, tout au plus un petit frétillement au moment du plaisir, en perdant quelques gouttes de liquide...Ici, avec Jean-Michel, malgré la violence du plaisir, qui me fit crier un bruit de gorge très aigu, mon petit oiseau fut égal à lui-même : mais mon "infirmité", l'absence d'érection, me rendait follement heureuse : mon homme était ravi de ce petit oiseau-là : il l'appela à partir de ce matin-là mon clitoris, et m'interdit définitivement de porter des slips de garçon, "même pour me déguiser", disait-il en se moquant de moi...
Recevoir le sperme d'un homme en soi, alors qu'on vient de jouir par lui, de miauler de plaisir, est un mélange surprenant d'extase et de honte, un abandon irrémédiable, qui nous fait pour toujours sa femme, celle qui renonce à toute virilité, à toute rébellion. Et savoir que cet homme existe, qui nous a vue inondée, ravie, humiliée par le plaisir, nous fait femme devant tous les mâles de la terre désormais.
Jean-Michel m'a appris ce matin-là ce que serait le manque : il m'a fait avouer à voix intelligible, en exigeant que je le répète plusieurs fois, à quel point j'étais heureuse, pénétrée et inondée par lui. Il a ri encore, il m'a dit que mes notes au collège allaient vite me paraître sans importance, que je n'aurai plus désormais qu'un seul souci : lui plaire par ma posture, mon cul, mon parfum, ma voix, le racoler sans cesse, l'exciter, pour qu'il veuille bien me prendre souvent, ou qu'il m'autorise au moins à lécher son sexe si je devais être pardonnée d'une faute...Je savais hélas que tout cela était vrai : je suçais déjà les doigts de ses pieds comme une droguée, j'embrassais comme une folle la peau velue de ses cuisses et sa sueur dans nos draps.
Je me souviendrai toute ma vie de ma toilette ce matin-là : j'explorais mon corps comme celui de la femme que j'étais devenue, j'entamais avec ravissement et un trouble exquis ma première toilette intime de femme...Je m'empressai d'utiliser le bidet de ma mère, et même sa lotion vaginale, pour me faire belle et toute neuve pour d'autres assauts...Je glissai par confort et coquetterie un tampon hygiénique dans mon anus encore très ouvert...
J'ai choisi ce matin-là une robe de coton imprimé à motifs Vichy rose et blanc, à grand décolleté rond devant et dans le dos, entièrement boutonnée derrière. J'étais heureuse de me glisser dans sa jupe ample, et de serrer ma taille dans une large ceinture de cuir blanc. La présence du sexe de Jean-Michel en moi était tellement vivante, l'empreinte de sa bite tellement forte, qu'il me fallait sentir ma taille bien prise pour ne pas défaillir...Sur une paire d'escarpins blancs, libre et accessible sous ma jupe dansante, tenue par mon bustier et ma ceinture, le tampon dans mon cul, et ce vide obsédant dans mon ventre, j'étais merveilleusement femme, excitée : je m’assit sur le tapis de la salle de bains, lissant ma jupe autour de moi, la tête envahie de pensées très obscènes, qui me firent rire : je me maquillai, me parfumai, et entamai gaiement ma première journée de femme au foyer...
Faut-il préciser que j'étais effroyablement amoureuse et impatiente ?
Il faut que je vous raconte encore...
Je vous embrasse.
Hélène
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